L'exposition représente le premier bilan critique complet de l'une des expériences cruciales de ce que l'on a appelé «architecture radicale» : celle du groupe fondé en 1966, les Archizoom, qui a produit une riche série de projets de design, d'architecture et de visions urbaines à l'échelle territoriale qui ont constitué des sources d'inspiration pour les générations à venir.
Les Archizoom sont d'abord devenus les inventeurs de la «Superarchitecture», avec Superstudio ; ils ont affirmé des processus créatifs Pop dans le projet d'architecture et de design comme le démontrent des objets tels que le canapé «Superonda» en forme de vagues, pour s'asseoir dans les postures non conventionnelles des jeunes de l'époque.
Les «Dream Beds» et les «Gazebos» sont quelques-unes des oeuvres dans lesquelles la Superarchitecture se transforme en système capable de produire des formes d'éclectisme et de kitsch; ce système procéde à une destruction critique des héritages fonctionnalistes et de la conception de l'espace du Mouvement Moderne, amenant les Archizoom à la découverte des concepts de vide et de neutre qui caractériseront leurs projets de la dernière période.
La No-Stop City est le point culminant de la recherche des Archizoom, vision parmi les plus énigmatiques et radicales de la ville du futur, sans limites, avec éclairage et aération artificiels.
Fondé en 1966, le groupe d’architectes italiens Archizoom sont les inventeurs, avec Superstudio, de la « super-architecture » dans les années 70. En 1969, parallèlement à différents projets, ils entament une réflexion sur la ville, la culture pop de masse, l’environnement de vie qui aboutira au projet de la No-Stop City, apogée de toutes ces années d’expérimentations et de recherches. Ils imaginent une ville sans limite, infinie, construite sur la répétition à l’infini d’un élément central composé de bâtiments, d’objets architecturaux, de consommation, … via un dispositif de miroirs mis en face à face. Dans cet espace urbain illimité, chacun vient déployer son logement, se créer sa situation. La ville est sans qualité, et chaque habitant fait acte de création en s’y implantant de manière personnelle et libérée. La ville se construit collectivement, sur un tissu infini et répétitif, dont la dimension infinie est générée instantanément par le biais de la refléxion d’une image et sa démultiplication au travers des miroirs.
La réflexion que portait en 1969 les Archizoom ne peut elle pas s’appliquer à Los Angeles ? Los Angeles, la ville sans fin, la ville dont l’écriture urbaine est le fruit d’un processus de répétition et d’apparition d’éléments architecturaux … ? Une réflexion pas si imaginaire que ça finalement…
Fondé en 1966, le groupe d’architectes italiens Archizoom sont les inventeurs, avec Superstudio, de la « super-architecture » dans les années 70. En 1969, parallèlement à différents projets, ils entament une réflexion sur la ville, la culture pop de masse, l’environnement de vie qui aboutira au projet de la No-Stop City, apogée de toutes ces années d’expérimentations et de recherches. Ils imaginent une ville sans limite, infinie, construite sur la répétition à l’infini d’un élément central composé de bâtiments, d’objets architecturaux, de consommation, … via un dispositif de miroirs mis en face à face. Dans cet espace urbain illimité, chacun vient déployer son logement, se créer sa situation. La ville est sans qualité, et chaque habitant fait acte de création en s’y implantant de manière personnelle et libérée. La ville se construit collectivement, sur un tissu infini et répétitif, dont la dimension infinie est générée instantanément par le biais de la refléxion d’une image et sa démultiplication au travers des miroirs.
La réflexion que portait en 1969 les Archizoom ne peut elle pas s’appliquer à Los Angeles ? Los Angeles, la ville sans fin, la ville dont l’écriture urbaine est le fruit d’un processus de répétition et d’apparition d’éléments architecturaux … ? Une réflexion pas si imaginaire que ça finalement…
Les Archizoom ont aussi projeté et réalisé les meubles multifonctionnels à disposer sur les plans continus de leur No-Stop City et les vêtements des habitants de ces lieux artificiels. A la fin de leur histoire, ils nous ont livré une oeuvre complète qui va de l'objet à l'habit, au meuble, jusqu'à une ville conçue à l'échelle territoriale : un héritage passionné des idéaux d'une génération qui croyait à une humanité affranchie des contraintes de l'architecture, luttait pour une culture alternative, espérait un style de vie non conformiste et totalement libre.