L'intrusion du photographique vient aussi répondre à cette attente mais la nature intimiste de la scène bouleverse notre rapport aux pleurs eux-mêmes, et à leurs part de réalité. Les textes parallèles au travail de P.Convert ne me satisfont pas. Je me lancerais donc dans l'interprétation assez hasardeuse. Mais il me semble de manière simpliste les images/sculptures ne font qu'enraciner l'image dans une sacralité qui se rapproche du fétichisme. Sans donc en révéler les différentes couchent qui constituent ces icônes de presses, P.Convert les envoie directement vers un dépouillement incarné par des jeux d'empreintes.
Pourquoi "pour retrouver l'empreinte exacte de leur origine historique et esthétique" ne laisse-t-il pas la photographie parler d'elle-même et montrer qu'il n'y a justement pas d'empreinte originelle, mais une superposition complexe de niveau de regard?
L'imitation ne peux pas rejoindre le silence du sacré par la voie royale de l'origine.
A l'inverse de P.Convert, je pense que l'archéologie d'une image se fait par le déguisement et non pas par le creusement. Il est évident que l'idée de baroque m'est venu inconsciemment par rapport à ces images. Mais plus que toutes autres références picturales, le baroque invoque avec lui, la théâtralité, la mise en scène pour un regard devant lequel s'offre un sublime.
Cet invisible est évidement présent dans la composition et résulte bien de la décontextualisation de ces images.