Les rues me laissent un sentiment partagé entre bonheur d'une liberté toute fraîche et nostalgie de la solitude. Il fait gris aujourd'hui, ce blog manifeste sûrement les symptômes de l'anachronisme latent à ma propre expérience ici. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, peut-être que je viens juste d'arriver, d'écrire, les images sont confinées dans des albums consultables comme des clips musicaux, et moi j'écoute en boucle avant de décoller.
Certaines personnes gagnent l'assurance nécessaire à leurs équilibres mentaux en roulant dans des porches qui font beaucoup de bruit. Je pense plutôt profiter de la précarité de ma situation, flotter sur des eaux profondes, dériver avec un sourire calme vers la peur de demain.
Je me tape une putain de migraine. Une journée sans prétention.