jouer contre la montre

D'ici deux semaines donc je vais présenter mon projet d'expo pour le LAC, pour la grande salle du rez-de-chaussé plus exactement, celle où Christin Phillipp a présenté ces magnifiques toiles. A la différence que je n'ai aucune pièces et qu'il ne reste plus que deux mois pour tout réaliser.

Alors es-ce bien raisonable de mordre quand même à l'hameçon?
Par expérience je sais que ce n'est jamais gratifiant de jouer contre la montre. L'excuse du "faute de temps" me suis bien trop souvent dernièrement et même si c'est malgré moi, elle ne m'aide pas vraiment à porter la culpabilité de faire un travail insufisant. Simplement parceque seul le temps peut dire finalement quand un travail peut-être montré ou pas. Seul le temps permet d'oublier ce que l'on a fait pour pouvoir y poser le mot "fin".

Mais le temp peut-il être une modalité du travail, du processus et du concept en soit?
Cette urgence pour l'instant m'aide uniquement à créer la dynamique qui me met en mouvement dans le faire, alors il est vrai que les idées fusent, alors je ne sais quel crédit donner à une oeuvre qui semble fini en deux jours, concept y compris.