Un ensemble de proposition se dessine, en fond mes amorçes autour du paranormal et la grotte, puis le brouillard se lève.
Je ne pense pas avoir le temps de faire murir le lien entre les imageobjets et les dessins animés (enfin le puisque les autres restent à faire).
Les imageobjets sont une suite à mon travail de découpage, un peu comme si je faisais chemin inverse, revenir à des formes plus simple.Image puisqu'il s'agit d'une seule surface, et que formellement le plan m'interesse de plus en plus. Objet puisque le fait de travail le bois me permet de créer des volumes qui peuvent devenir fonctionnels.


"Sans titre (banc public)"

Je présenterais bien celui là à coté d'un Judd. On a à faire à une déision propre à certains artistes dont je ne me rappelle plus le nom, entre un volume de la période minimaliste avec sa charge "sacré", sa pureté d'objet d'art inscrit dans l'histoire et un volume qui peut faire écho formellement au minimalisme mais qui désacralise totalement l'oeuvre d'art. OK c'est du vu et revu, mais l'espace du LAC s'y prète bien quand même.


"Sans titre (table)"

La simplicité formelle devient presque une forme de provocation. Mais l'objet demeure fonctionnel, de même que le "Sans titre (banc)" fait office de banc déjà présent dans les espaces d'expositions, la table est utilisable, espace de documentation. Mais je ne m'interesse pas à sa capacité à créer des situations, c'est du design. En y pensant le terme imageobjet renvoie directement au design. C'est bel et bien les contraintes fonctionnelles, poid/ solidité/ résistance/ équilibre, qui procède à l'apparition de la forme et de l'esthétique. Entre IKEA et les minimalistes. j'aurais du mal à assumer une ascendance 100% IKEA...


"Sans titre (fauteuil)"

Mais quelque part, il s'agit de second degrés, un espoir de détourner le regard, je ne sais pas si c'est ce que je recherche. Le vrai second degrés serait de prendre un Judd et de poser une plante dessus...