quatrième couche
puisque je viens de terminer le communiqué, c'est beaucoup de mousse évidement....
Cette exposition témoigne de l'évolution d'un geste artistique et d'une démarche qui, au fur et à mesure des expériences menées avec les élèves lors des interventions, se sont transformés et synthétisés. De la découpe d'une surface apparaissent des formes qui se développent dans l'espace engageant le spectateur dans le processus de construction des oeuvres pour en élaborer le sens.
Les formes s'ouvrent pour le temps d'une exposition. Mais l'artiste laisse les volumes reposer sur leurs poids. Alors ce qui fait image s'affaisse comme pour connoter un rapport de tension avec la pesanteur du réel. Décor de théâtre ou table de camping pliable, les surfaces découpées s'articulent et se déposent, contre un mur ou à même le sol, créant ainsi durant leurs repos de nouvelles formes et de nouvelles images.
Le L.A.C. se fait aire de repos. Cette magnifique cave viticole transformé en lieu d'exposition nous invite à vivre une parenthèse ouverte sur le bord des chemins. Les travaux de Renaud Helena possèdent une esthétique empreint d'une banalité qui laisse percevoir la faille de ces espaces publics anonymes, ses limites et ses bords comme autant de possibilités d'accès et d'issue. Alors derrière la surface, on peux tracer de nouvelles conduites, un déplacement trouble jusqu'aux imaginaires.