deuxième couche



Parlons d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de Suzanne Lafont, dont je ne souvient plus le lien avec mon travail, si ce n'est ce texte qu'elle a écrit, quelque part, je récupère les mots et la belle langue et j'intitule le tout:

Pour un plaidoyer en faveur de la mise en scène

"Peut-être le théatre est-il le spectre qui hante l'art moderne, le refoulé, et donc le revenant, de toutes les théories modernistes affirmant l'anti-illusionisme et l'autonomie de l'oeuvre comme condition sine qua non de son appartenance à la sphère artistique. Le théâtre, lorqu'il refuse la dramaturgie classique, avec sa prééminence du texte, sa scène-miroir et son acteur-reflet du spectateur, ouvre un espace intermédiaire entre les diverses formes d'art, une scène ambivalente où le coté artificiel, emphatique et outré du jeu retrouve une étrangeté non-codifiée où le manièrisme distancié et le refus de l'empathie engagent le spectateur dans le processus de construction du sens et où les dimmensions réelle et fictionnelle de l'oeuvre se renforcent mutuellement."