troisième couche

avant de retrousser mes manches, quelques lettres volées, corpus de réflections dérivant sur les territoires de la sociologie, mais qu'importe... cela peut devenir matière plastique au final.

Aire de repos, de l'espace public à l'espace privé: une histoire de superposition.

"L'emplacement est défini par les relations de voisinages entre points ou éléments(...). Ce problème de l'emplacement, c'est aussi le problème de savoir quelles relations de voisinages, quel type de stokage, de circulation, de repérage, de classement des éléments humains doivent être retenus de préférences dans telle ou telle situation, pour venir à telle ou telle fin" (Foucault)

"...il y a des parcours, les trajets qui relient les espaces entre eux. D'une ballade à pieds,(...) au trafic interurbain d'une "masse" automobile contribuant à masquer ses écarts de conduite sur l'aire d'autoroute, le déplacement trouble jusqu'aux imaginaires." (Laurent Gaissad)

"...pour investir l'espace dans ses limmites, ses bords comme autant de possibilités d'accés et d'issues: s'isoler en ses lieux de passages, c'est aussi s'exposer au opportunités et aux changements, si ce n'est aux risques."(idem)

"(...) elles (les hétérotopies précaires) ont pour rôles de créer un espace d'illusion qui dénonce comme plus illusoire encore tout l'espace réel, tous les emplacements à l'intérieur desquels la vie humaine est cloisonnée(...). Ou bien, au contraire, créant un autre espace, un autre espace réel, aussi parfait, aussi méticuleux, aussi bien arrangé que le nôtre est désordonné, mal agencé et brouillon. Ce serait l'hétérotopie non pas d'illusion mais de compensation, et je me demande si ce n'est pas un petit peu de cette manière-là qu'ont fonctionné certaines colonies." (Foucault)